Le travail hybride est désormais entré à la postérité, et devenu une exigence de la plupart des collaborateurs. Pour la DSI, c’est une couche supplémentaire de complexité et un risque pour la résilience en cas de problème avéré. Pour les groupes malveillants, c’est en revanche une aubaine, maximisant la surface d’attaque des organisations. Et si la digital workplace et la VDI réconciliaient toute l’entreprise autour du travail hybride ?

Sobriété numérique et sécurité : le « revival » du client léger

Avec des PC portables de plus en plus puissants et de moins en moins onéreux, on le croyait mort et enterré : mais tel un phénix, le client léger renaît de ses cendres. Il faut dire que pour la DSI (et même la DAF !), il a tout pour plaire : facile à gérer de façon centralisée, fiable et sécurisé du fait de sa simplicité et de sa faible surface d’attaque, peu énergivore, peu onéreux, il doit simplement disposer d’une carte graphique suffisante. Car c’est bien ce qu’on lui demande : afficher à l’écran de l’utilisateur ce qu’il se passe en réalité dans l’infrastructure distante.

Le déploiement de ces clients légers en effet s’associe nécessairement à des solutions de virtualisation de type VDI, dans un contexte de consolidation des infrastructures distribuées. Lesquelles, au travers d’une Digital Workplace adéquate et de capacités suffisantes, sont une réponse aux nouvelles exigences des collaborateurs et des entreprises en termes d’organisation opérationnelle : télétravail & travail hybride, flex office et mobilité.

VDI : la centralisation, vecteur d’optimisation et d’efficience

Parallèlement à l’accroissement rapide de la puissance des PC (fixes ou portables) et à la baisse rapide de leurs tarifs, le coût et la complexité des infrastructures centrales ont compté parmi les fossoyeurs des clients légers au début des années 2000. Mais l’évolution technologique aidant, la VDI se démocratise au même rythme qu’elle devient abordable. Et propose même un ROI de plus en plus rapide et important en adoptant une approche Pay-As-You-Use, les postes de travail devenant un service, et plus une ressource consommable.

Mais ce sont surtout les possibilités de consolidation (à la fois des images virtuelles et des ressources du datacenter) offerte par la virtualisation, qui permettent de gagner en agilité, tant en termes de conception et de migration que de déploiement des postes de travail. Sans compter un dimensionnement des infrastructures virtuelles adaptable aux besoins réels de l’entreprise (débordement vers un cloud public par exemple) et une véritable scalabilité offerte par les solutions d’hyperconvergence.

Quant à la sécurité et à la résilience post-incident, la VDI associée à la digital workplace demeure bien en avance sur un parc de PC classiques : outre la réduction de la surface d’attaque sur les postes, la centralisation de l’ensemble des données et traitements simplifient la gestion de la sécurité, et garantissent une conformité et une confidentialité renforcées. Tandis qu’une politique de sécurité multi-niveaux (profil de l’utilisateur ou groupe d’utilisateurs, type de terminal, connexion, géolocalisation…) est aussi simple à mettre en œuvre que considérablement efficace

Digital Workplace : une puissance inégalée

Par définition distante, la VDI offre une véritable souplesse d’utilisation quel que soit le lieu de connexion à tous les collaborateurs : ils ont accès à tout, partout, tout le temps, et la DSI n’a plus à s’inquiéter des questions de stockage et de sauvegarde des données (réduisant de fait les dépenses d’exploitation, les coûts logiciels ou encore d’hébergement).

L’approche digital workplace accroît également sensiblement la productivité des collaborateurs, en les libérant de problématiques de connexion, d’accès à l’information, de compatibilité applicative ou de terminaux. PC, clients légers, tablettes, smartphones, les collaborateurs peuvent disposer de leur environnement virtuel sur n’importe quel terminal, où qu’ils se trouvent : au sein de l’entreprise (devant leur bureau habituel ou sur une station partagée en cas de flex office), à la maison, en mobilité, en coworking, etc.

« Essayer la digital workplace, c’est l’adopter » affirment certains. Et pas seulement au sein de la DSI : en transférant la puissance de calcul mais également le traitement et le stockage des données du terminal vers l’infrastructure centrale, les gains de performances sont considérables, en particulier grâce à l’hyperconvergence. Et c’est d’autant plus vrai sur les terminaux les moins puissants (tablettes, smartphones).

En d’autres termes, si un accompagnement des équipes et une gestion du changement auprès des utilisateurs sont évidemment nécessaires lors du déploiement d’une digital workplace construite sur une VDI, les ambassadeurs les plus assidus pourraient bien se trouver là où on les attend généralement le moins dans les entreprises : parmi les utilisateurs métiers eux-mêmes !