Service de migration dans le cloud

Une fois l’implémentation de l’infrastructure cloud réalisée, la dernière étape de tout projet de migration consiste à exécuter la migration réelle des workloads. Cette étape doit néanmoins être effectuée dans le cadre d’une approche contrôlée. Il ne faut surtout pas se précipiter. Comme pour n’importe quel projet d’envergure, le travail de planification est la clé de la réussite !

Avant de procéder à la migration, il convient dans un premier temps d’élaborer un programme de migration. Il s’agit avant tout de passer en revue les conclusions de votre étude sur la transition vers le cloud de façon à pouvoir planifier l’ordre dans lequel effectuer le travail.

Cela implique de planifier les éventuelles actions correctives, de confirmer les workloads pouvant être déplacés facilement et d’identifier ceux qui seront plus difficiles à migrer.

Vous devez également identifier/confirmer tous les critères de test spécifiques. Il se peut que certains workloads nécessitent un minimum de test avant leur migration complète. D’autres, au contraire, exigeront peut-être la mise en place d’une phase pilote prolongée en fonction de leur complexité et de leur nature stratégique pour l’entreprise.

L’objectif du programme est de fournir la liste de toutes les tâches à effectuer et l’ordre dans lequel elles doivent être réalisées.

Une fois que vous avez élaboré votre programme de migration, la prochaine étape consiste à migrer vos serveurs à l’aide d’outils de migration dédiés depuis la plateforme existante de votre choix, qu’il s’agisse de serveurs physiques, VMWare ou Hyper V. Ces outils permettent également de répliquer des serveurs sur site dans le cloud Azure. Une fois les serveurs dans le cloud Azure, vous pouvez appliquer toutes les actions correctives nécessaires, puis tester les serveurs en toute sécurité de façon isolée par rapport au réseau de l’entreprise avant de procéder au basculement.

Pour plusieurs workloads complexes, il se peut que le processus de migration dure plusieurs mois. Toute planification doit prendre en compte cet aspect pour veiller à ce que les avancées « rapides » ou « significatives » soient mises en œuvre en priorité.